Se faire accompagner pour mieux accompagner

Bonjour,

Avant toute chose, prĂ©sentons-nous : le cabinet Aatiko Conseils accompagne depuis 8 ans les bailleurs sociaux dans les projets de transformation de leurs mĂ©tiers, dont il maĂźtrise l’ensemble des rouages (voir le panel de nos expertises ici).

Nous constatons aujourd’hui que vous, acteurs du logement accompagnĂ©, ĂȘtes confrontĂ©s Ă  certains enjeux similaires Ă  ceux de vos collĂšgues bailleurs sociaux. Et si vous agissez au quotidien auprĂšs de populations diffĂ©rentes et dans un Ă©cosystĂšme bien spĂ©cifique, plusieurs signaux nous poussent aujourd’hui Ă  oser ce parallĂšle.

C’est pourquoi nous souhaitons partager avec vous, acteurs du logement accompagnĂ©, notre vision des dĂ©fis auxquels vos structures vont ĂȘtre confrontĂ©es ces prochaines annĂ©es et vous proposer nos expertises pour les aborder plus sereinement.

C’est l’objet de ce premier billet d’information.

Extrait et (trÚs) librement traduit du site internet DILBERT ©

Soyons francs, nous portons encore un regard jeune, curieux et neuf sur le monde du logement accompagné. 
Alors qu’observe-t-on ?

Une pĂ©riode de redevances versĂ©es aux bailleurs sociaux durablement orientĂ©es Ă  la baisse dont on peut se dire qu’elle touche progressivement Ă  sa fin,
Des coĂ»ts de construction ou d’entretien en augmentation croissante,
Des interrogations sur l’évolution de certains dispositifs publics qui pourraient ĂȘtre demain moins favorables aux acteurs du secteur (APL foyer, taux du livret A
),
Des restrictions budgĂ©taires qui conduisent Ă  des rĂ©formes du financement des secteurs voisins (par exemple les activitĂ©s d’hĂ©bergement relevant de l’ARS avec la mise en place progressive des CPOM dont les effets commencent dĂ©jĂ  Ă  se faire sentir 
) et qui peuvent interroger la pĂ©rennitĂ© du modĂšle actuel du logement accompagnĂ© (en tĂ©moignent les difficultĂ©s rĂ©centes de certains gestionnaires importants),
Une reconfiguration des jeux d’acteurs qui se dessine :
> Les grands acteurs du logement accompagné qui tissent des partenariats étroits avec des bailleurs sous différentes formes : capitalistique (Hénéo et la RIVP, ADOMA et CDC Habitat
), coopération (AMLI et BatigÚre, ALFI et le Groupe ARCADE) autour de structures de mutualisation (un GIE pour ARALIS et Est Métropole Habitat
),
> Certains bailleurs qui manifestent un intĂ©rĂȘt pour la gestion des foyers, il est vrai plutĂŽt orientĂ© sur le logement Ă©tudiant ou les rĂ©sidences autonomie pour l’instant,
> De nouveaux acteurs qui se disent prĂȘts Ă  investir ce champ d’activitĂ© : on a pu voir par exemple Nexity avancer dans cette direction.
Et, en toile de fond, une évolution du public accueilli, avec des profils de plus en plus fragiles et qui nécessitent un accompagnement de plus en plus conséquent mais pour lesquels les financements, eux, ne sont pas en croissance.

Bref, le modĂšle Ă©conomique du logement accompagnĂ© nous paraĂźt ĂȘtre, si ce n’est en fin de cycle, en plein renouvellement. Et lĂ , bien malin celui qui pourra dire si le plan « logement d’abord » vient temporiser une mutation plus profonde du secteur ou bien s’il participe Ă  l’accĂ©lĂ©ration de cette mĂȘme mutation. Et, quelque part, quelle importance ? Autant regarder devant plutĂŽt que derriĂšre


Notre parti pris est dĂšs lors de considĂ©rer que votre cƓur de mĂ©tier (constituĂ© de gestion locative, d’accompagnement social et de gestion patrimoniale et assez proche de celui des bailleurs sociaux) est potentiellement Ă  l’aube d’une Ă©volution du secteur dont on ne connait pas les tenants et aboutissants. Comme vos cousins, ne faudra-t-il pas demain rĂ©interroger vos mĂ©tiers et vos process, aller chercher plus d’efficience encore dans le systĂšme d’information, les achats, voire rĂ©interroger votre positionnement stratĂ©gique ?

 Alors, que faire ? 

Dans ces pĂ©riodes d’incertitude, il existe plusieurs stratĂ©gies qui peuvent ĂȘtre poursuivies de maniĂšre indĂ©pendantes ou concomitantes, selon les contextes


 Le premier levier consiste à travailler sur la qualité de la gestion : interroger vos processus, capitaliser sur les bonnes pratiques de la profession et gagner en efficacité.

Nous pensons en effet qu’il est maintenant temps de requestionner les activitĂ©s de gestion quotidienne de votre patrimoine, comme par exemple :

> Le systĂšme d’information: est-il un levier de la qualitĂ© de service rendu aux rĂ©sidents ? Facilite-t-il les tĂąches quotidiennes des collaborateurs ? Permet-il de supprimer du papier et, avec, des tĂąches chronophages et sans rĂ©elles plus-values ? Est-il un outil au service de la mesure et du pilotage de votre utilitĂ© sociale sur un territoire ? 
 Et si vous rĂ©pondez NON Ă  ces questions, un portefeuille de projets de digitalisation de vos activitĂ©s est-il en place ?
> Des procĂ©dures trĂšs opĂ©rationnelles comme le traitement des punaises de lit, le nettoyage des parties communes ou le pilotage des contrats d’entretien
>
Le dialogue de gestion avec le/les bailleur/s afin de regagner en visibilitĂ© sur l’utilisation des fonds de GE/GR ou PCRC,
>
La politique patrimoniale pour regagner des marges de manƓuvre financiùres et mobiliser vos ressources sur les territoires à enjeux,
>
Les processus de remise en location ou de recouvrement: Sont-ils utiles ? A quels coûts et pour quels résultats ?
>
Le processus de quittancement des redevances : suis-je bien certain d’avoir facturĂ© l’ensemble de mes locaux ? Selon les bonnes rĂšgles de calcul ?
>
La politique d’achats et de suivi de vos fournisseurs pour progressivement construire une relation oĂč vous avez des partenaires au service d’une qualitĂ© de service rendu Ă  vos rĂ©sidents plutĂŽt que des intervenants qui absorbent votre Ă©nergie en contrĂŽles, suivis et relances


Le second levier interroge la dimension du « faire autrement ». Quand « faire plus de la mĂȘme chose » n’apporte pas de rĂ©sultat, comment prendre une orientation alternative ?

On parle ici de réinterroger le cadre de votre action :

> L’organisation est-elle la plus pertinente pour conduire les Ă©volutions qui s’annoncent ? La relation entre les Ă©quipes mĂ©tiers du siĂšge et celles terrain des diffĂ©rentes rĂ©sidences est-elle pertinente ou Ă  rĂ©interroger ? Poser la question de la responsabilisation et de la dĂ©lĂ©gation ne permettrait-il pas de faire Ă©voluer certaines postures ou de libĂ©rer certaines Ă©nergies endormies ?
> La rĂ©partition des rĂŽles, des coĂ»ts et des risques entre les gestionnaires et leur(s) bailleur(s) social(aux) n’est pas immuable et certains gestionnaires ont posĂ© des rĂšgles de gestion qui peuvent ĂȘtre vues comme alternatives, au service d’une gestion optimisĂ©e ou tout au moins plus transparente.
> La digitalisation croissante des mĂ©tiers de la gestion immobiliĂšre, quand elle est au service d’un objectif d’entreprise, apparaĂźt comme une vĂ©ritable locomotive du changement.

Le troisiĂšme levier c’est interroger l’identitĂ© de la structure et les mutualisations possibles. S’atteler Ă  ce genre de chantier demande du courage 
 mais – et les bailleurs sociaux pourront vous le confirmer – c’est aussi le genre de chantier sur lequel il est prĂ©fĂ©rable de commencer Ă  travailler avant que le lĂ©gislateur ne vous oblige Ă  le faire !

Les questions sont alors :

> Le projet de la structure est-il lisible et pertinent pour les annĂ©es qui viennent ? Le Conseil d’Administration et les Ă©quipes ont-ils une vision partagĂ©e des enjeux et des solutions Ă  y apporter ? Le changement Ă  conduire est-il purement opĂ©rationnel ou nĂ©cessite-t-il de retravailler sur les valeurs et la culture de la structure ?
> Le pĂ©rimĂštre d’intervention et d’activitĂ© de la structure doit-il ĂȘtre rĂ©interrogé ? Comment rĂ©pondre Ă  une demande de positionnement du Conseil d’Administration sur d’autres activitĂ©s ? Comment rebondir quand on constate le dĂ©clin d’une activitĂ© historique ?
> Comment se positionner dans ce nouveau contexte ? Quelles alliances construire ? Avec qui : des homologues ou des partenaires complĂ©mentaires (bailleurs sociaux, ETTI, fonciĂšres sociales
) ? Et sous quelles modalitĂ©s (GIE, fusion, convention de partenariat ponctuel
) ? Pour faire quoi ? Avec quel objectif ?

 Notre proposition d’accompagnement : 

Expert de l’accompagnement des bailleurs sociaux depuis sa crĂ©ation en 2010, le cabinet Aatiko est rĂ©guliĂšrement sollicitĂ© par les acteurs du logement accompagnĂ©, des gestionnaires de foyers, des acteurs du logement collectif
 et nous rĂ©alisons rĂ©guliĂšrement combien les chantiers organisationnels, stratĂ©giques ou informatiques des acteurs du logement accompagnĂ© peuvent, au-delĂ  de spĂ©cificitĂ©s rĂ©glementaires ou mĂ©tier Ă©videntes, ressembler Ă  ceux de vos collĂšgues bailleurs sociaux.

Dùs lors, notre conviction est que nos expertises sont pleinement en mesure de rencontrer vos attentes et de vous accompagner dans l’approfondissement de vos enjeux :

Virage numĂ©rique: Audit du SystĂšme d’information, Mutualisation des SystĂšmes d’information, Digitalisation d’activitĂ© mĂ©tier

Management: Projet de structure, Formation, Conduite du changement

Patrimoine: Plan stratégique de patrimoine, Propreté, Punaises de lit, Diagnostic immobilier

Anticipation : Mutualisation, Regroupement, Evolution du pĂ©rimĂštre d’activitĂ©, Diversification

Achats : StratĂ©gie Achat, AMO achats, Audit de processus de commande

QualitĂ© et performance: Mise en place de plans d’actions qualitĂ©, vacance, recouvrement, traitement des rĂ©clamations techniques


Nous accompagnons par exemple actuellement HĂ©nĂ©o dans la dĂ©finition de son plan de digitalisation des mĂ©tiers et dans la mise en Ɠuvre de son projet « zĂ©ro papier » sur la chaĂźne de factures et Habitat et Humanisme RhĂŽne dans la dĂ©finition de sa nouvelle organisation de gestion.

Vous avez des projets pour le second semestre ? Vous prĂ©parez votre budget pour l’annĂ©e prochaine et souhaiteriez prĂ©voir une mission d’accompagnement ? N’hĂ©sitez pas Ă  nous solliciter dĂšs maintenant ou Ă  partager avec nous vos questionnements.

Nous sommes Ă  votre Ă©coute,