Bailleurs : optimisez votre processus de relocation

Le processus de relocation, qui dĂ©marre Ă  la rĂ©ception du congĂ© du locataire, est l’un des plus transversaux et fait appel Ă  de multiples acteurs de plusieurs services au sein de votre organisation, ainsi qu’à des prestataires externes.

Un pilotage prĂ©cis et constant de ce processus est donc primordial ; il est gage d’efficience globale pour une plus grande performance Ă©conomique notamment.

Ce processus de relocation s’avĂšre au cƓur de plusieurs enjeux qui se percutent :

  • la maĂźtrise des coĂ»ts et l’optimisation de la rentabilitĂ© : rĂ©duire le dĂ©lai global de relocation, c’est Ă©videmment quittancer des jours supplĂ©mentaires de loyer. Pour un bailleur de 20.000 logements avec un taux de rotation moyen de 7% et un loyer moyen de 450€ par mois, rĂ©duire la durĂ©e moyenne de relocation de 10 jours reprĂ©sente un gain financier net de plus de 200K€ par an.
  • l’entretien de son patrimoine et l’attractivitĂ© du logement : la libĂ©ration d’un logement est un moment-clĂ© pour identifier les interventions nĂ©cessaires Ă  sa relocation. Un grand nombre de facteurs entrent en ligne de compte dans la stratĂ©gie de relocation : attractivitĂ©, Ă©tat du logement, vĂ©tustĂ© des Ă©quipements, politique d’adaptation au vieillissement

  • le respect de la rĂ©glementation : de rĂ©centes Ă©volutions rĂ©glementaires touchent plusieurs Ă©tapes du processus (Ă©volution des missions de la CALEOL, mise en Ɠuvre de la cotation de la demande, passage Ă  la gestion en flux des contingents, nouvelles obligations de performance Ă©nergĂ©tique
) ; par ailleurs, de nouvelles pratiques se dĂ©veloppent comme la dĂ©matĂ©rialisation de la signature du bail.
  • le renforcement de la qualitĂ© de service et d’écoute : la visite du logement est une Ă©tape primordiale de la phase de commercialisation et doit permettre de limiter le nombre de refus des attributaires. L’entrĂ©e dans les lieux est le moment-clĂ© pour montrer au nouveau locataire la qualitĂ© des services rendus et la disponibilitĂ© d’écoute de vos services de proximitĂ©.
  • l’efficience du pilotage par un outillage adaptĂ©, qui va de la dĂ©finition d’une rĂ©elle stratĂ©gie de relocation Ă  la maĂźtrise des dĂ©lais des diffĂ©rentes Ă©tapes – en passant Ă©videmment par les outils transverses d’information, de coordination et de pilotage avec un contrĂŽle rĂ©gulier d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs.

 Un processus complexe qui peut ĂȘtre optimisé  

Le processus de relocation peut ĂȘtre dĂ©coupĂ© en 5 grandes phases ; l’analyse au sein de votre organisme de l’enchaĂźnement des diffĂ©rentes Ă©tapes qui composent ces phases, ainsi que des acteurs qui interviennent, est l’occasion d’identifier les irritants et de rechercher les gains d’efficacitĂ© Ă  chacune de ces Ă©tapes.

Les 5 grandes phases du processus :

  1. De la réception du congé à la préparation des travaux
  2. De la préparation des travaux à la remise en état du logement
  3. De la remise en Ă©tat du logement Ă  son nettoyage
  4. La commercialisation
  5. L’entrĂ©e dans les lieux du nouveau locataire

Par exemple, dans des mĂ©thodes Ă©prouvĂ©es d’analyse de processus issues du Lean Management, il convient d’observer et d’identifier, en plus d’irritants constatĂ©s par les collaborateurs eux-mĂȘmes, toutes les tĂąches Ă  non-valeur ajoutĂ©e.

La description dĂ©taillĂ©e de l’enchaĂźnement des Ă©tapes permet aussi d’identifier des goulots d’étranglement qui ralentissent le processus global. Parfois, une organisation en mode parallĂšle plutĂŽt que sĂ©quentielle permettra d’effacer ces blocages et de gagner des jours prĂ©cieux dans le dĂ©roulement global.

Dans ce processus, le meilleur exemple est une phase de commercialisation qui se dĂ©roule en parallĂšle depuis la rĂ©ception du congĂ© jusqu’à la livraison du logement aprĂšs travaux ; un autre exemple concret est l’anticipation de la commande des diagnostics techniques.

 
 et un processus qui reste, trop souvent encore, à outiller 

En matiĂšre de mĂ©thodes, l’engagement dans une dĂ©marche dite d’amĂ©lioration continue permet de rĂ©interroger l’efficience de son processus de relocation. Cette rĂ©flexion identifie les forces et les faiblesses, les irritants et donc les points de progrĂšs possibles.
La coproduction avec les acteurs (nombreux, reprĂ©sentants plusieurs mĂ©tiers diffĂ©rents au sein de votre organisation) est un excellent moyen d’identifier les solutions possibles et d’apporter une sĂ©rie de prĂ©conisations.

Au fur et Ă  mesure de diffĂ©rents ateliers de travail en groupe, nous identifions avec vous les solutions pertinentes pour, petit Ă  petit, mieux outiller le processus dans son ensemble : avec des solutions qui peuvent couvrir tout Ă  la fois la stratĂ©gie globale (politique patrimoniale et budgĂ©taire, standard Ă  la relocation), les moyens d’une communication transversale, l’homogĂ©nĂ©isation du processus (procĂ©dures, modes opĂ©ratoires), et les indicateurs de pilotage.

Notre expĂ©rience montre que les bailleurs engagĂ©s dans la mise en place d’un SystĂšme de Management de la QualitĂ© (via une labellisation par exemple) – au sens oĂč celui-ci impose le plus souvent de rĂ©interroger ses pratiques et de fixer des objectifs clairs et prĂ©cis – ont rĂ©ussi Ă  maĂźtriser le dĂ©lai global de relocation en optimisant leur processus.

Il n’y a pas de recette miracle, mais l’expĂ©rience montre qu’un travail sur les 4 axes suivants permet une nette amĂ©lioration globale de ce processus long, complexe et transversal qu’est la relocation du logement :

Fixer des objectifs clairs (SMART) : rĂ©interroger ses pratiques et adopter une dĂ©marche d’excellence opĂ©rationnelle.

AmĂ©liorer le processus : identifier ses faiblesses et en rĂ©diger des Plans d’Actions d’AmĂ©lioration pour travailler Ă  les rĂ©soudre.

AmĂ©liorer l’utilisation des outils associĂ©s : pour sĂ©curiser et fiabiliser les donnĂ©es, Ă©viter la ressaisie d’informations ou encore fournir des visuels plus ergonomiques.

Piloter et mettre en place des indicateurs pertinents : le management du pilotage, relevant jusqu’alors d’une responsabilitĂ© collective, doit ĂȘtre redĂ©fini et outillĂ© par des indicateurs Simples, OpĂ©rationnels et ReprĂ©sentatifs.

Vous vous posez encore des questions ? Vous ĂȘtes persuadĂ©s qu’il y a des marges de manƓuvre dans votre organisme ?

Echangeons !

Erwan de KERGOMMEAUX
Manager
e.kergommeaux[at]aatiko.fr – 06 61 87 76 22

Théo PERICARD
Consultant confirmé
t.pericard[at]aatiko.fr – 06 33 16 07 96