Gestion des sollicitations locataires

Chers clients, chers partenaires, chers amis,

RĂ©cemment encore, un consultant de l’équipe animait un atelier avec des locataires pour le compte d’un bailleur. Il s’agissait de comprendre plus prĂ©cisĂ©ment quelles Ă©taient les attentes des clients en matiĂšre de traitement des rĂ©clamations. Parmi les 5 locataires qui se sont exprimĂ©s Ă  ce moment-lĂ , 4 avaient utilisĂ© un canal diffĂ©rent pour exprimer leur sollicitation et avaient observĂ© une diffĂ©rence dans le traitement. Un boulevard pour le locataire qui cherche la faille, un cauchemar pour le responsable de la clientĂšle
 !

Votre processus de gestion des sollicitations s’est construit au fur et Ă  mesure de l’évolution de votre organisation, des mĂ©tiers et des outils. Il est aussi rĂ©guliĂšrement dĂ©tournĂ© par vos collaborateurs ou par vos prestataires parfois pour ce qu’ils pensent ĂȘtre de bonnes raisons « je fais comme cela car je gagne du temps ».

Extrait et (trÚs) librement traduit du site internet DILBERT ©

Optimisons le processus de gestion des sollicitations des locataires

La rĂ©alitĂ© nous rattrape bien souvent et les premiers constats d’inefficacitĂ© que vous pouvez faire sont corrĂ©lĂ©s par les retours de vos locataires (courriers de rĂ©clamation) et les scores obtenus dans votre enquĂȘte de satisfaction.

 La vision du locataire est parfois sans appel ! 

Nous l’avons dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© dans d’autres billets d’humeur, mais il est bon de rappeler que la qualitĂ© perçue par le locataire est la rĂ©sultante des Ă©carts (ou de l’absence d’écart) entre :
 
La qualitĂ© attendue : Comment vous ĂȘtes-vous mis d’accord avec vos locataires sur vos standards ? sur vos engagements qualité ? sur la maniĂšre de communiquer avec eux ? Avez-vous travaillĂ© avec le CCL ? avec un groupe de locataires dĂ©dié ?

La qualité voulue, celle que vous formalisez à travers votre processus et les différents modes opératoires,
 La qualitĂ© rĂ©alisĂ©e (factuelle), qui est mesurable par un certain nombre d’indicateurs.

Et frĂ©quemment, dans les enquĂȘtes de satisfaction, les locataires notent sĂ©vĂšrement « le dĂ©lai de traitement », « le manque d’information reçue » et la nĂ©cessitĂ© de « devoir relancer pour savoir ce qu’il en est ».

L’analyse de ces enquĂȘtes montre qu’il existe un potentiel d’optimisation sur au moins 2 facteurs clĂ©s permettant d’amĂ©liorer la satisfaction :
1. La réduction du délai de traitement global par des petits gains à chaque étape du processus,
2. La transmission plus frĂ©quente d’informations pertinentes aux Ă©tapes clĂ©s de l’avancement du traitement de la demande, par le bon canal au bon moment.

 La démarche qualité permet de réinterroger son processus de traitement des sollicitations 

Le processus : de l’accueil de la demande à sa clîture

Le traitement des sollicitations des locataires est un processus qui fait Ă©videmment partie intĂ©grante d’une dĂ©marche QualitĂ© de Service structurĂ©e (charte qualitĂ© rĂ©gionale ou interne, Label Qualibail ou Quali’HLMÂź, certification ISO-9001
). La Demande Technique reprĂ©sente une partie sensible de ces sollicitations, car son traitement requiert bien souvent l’Intervention d’un prestataire extĂ©rieur dans cette chaĂźne des Ă©tapes de votre processus global de rĂ©solution.

Par exemple, le Label Qualibail vous engage Ă  traiter les demandes d’intervention technique sans dĂ©lai si la sĂ©curitĂ© du locataire ou celle de ses biens est en cause, sous 3 jours en cas d’anomalie grave, sous 10 jours pour les anomalies courantes, et dans les dĂ©lais propres Ă  chacun des contrats d’entretien. Le Label Quali’HLMÂź fixe un cadre d’évaluation qui, lui aussi, s’intĂ©resse notamment Ă  la pondĂ©ration en fonction du risque, aux outils de traçabilitĂ©, Ă  la rĂ©activitĂ© globale, au type d’information dĂ©livrĂ©e au locataire, au respect des dĂ©lais annoncĂ©s.

Sans pour autant viser l’obtention d’un label ou d’une certification, vouloir optimiser la QualitĂ© du Service Rendu, c’est nĂ©cessairement rĂ©interroger la façon dont sont traitĂ©es les sollicitations entrantes au sein des principales Ă©tapes du processus, et notamment la capacitĂ© de :
 Accueillir le locataire de façon homogĂšne, et rĂ©aliser un premier niveau de diagnostic pour une meilleure qualification du besoin. Faire la distinction entre l’intervention Ă  la charge du bailleur et celle Ă  la charge du locataire,
 Tracer toutes les sollicitations, quel que soit le canal d’arrivĂ©e de la demande (en agence, auprĂšs du gardien, auprĂšs du Centre de Relation Client, 
) ou le mĂ©dia utilisĂ© (tĂ©lĂ©phone, formulaire web, courrier),
 Prendre en charge la sollicitation et en accuser la réception auprÚs du locataire (par un email, un SMS),
 Commander l’intervention auprĂšs du bon prestataire (ou sa rĂ©gie interne) en respectant les bordereaux de prix et le catalogue de prestations dĂ©fini dans le marchĂ©,
 Suivre l’intervention de son prestataire, connaitre la date d’intervention et la saisir dans l’outil, rĂ©pondre en toute sĂ©rĂ©nitĂ© Ă  la relance d’un locataire,
 Réceptionner les travaux, y compris ceux réalisés en parties communes, obtenir le quitus du locataire,
 ClĂŽturer l’affaire et valider la facture en s’assurant que la date d’intervention est connue et renseignĂ©e pour chaque intervention.

La réassurance client ou comment informer le locataire aux étapes clés :

Viser l’excellence relationnelle, c’est garantir notamment des Ă©lĂ©ments de rĂ©assurance Ă  votre client locataire. Dans votre processus de traitement de sa demande, il y a quelques Ă©tapes clĂ©s oĂč la transmission de la bonne information par le bon canal viendra le rassurer sur la bonne prise en charge globale de sa demande qu’il juge Ă©videmment lĂ©gitime et urgente. Sans tomber dans l’excĂšs de communication de certains sites internet marchands, nous pensons nĂ©cessaire d’informer votre locataire de :
 La bonne prise en charge de sa demande,
 La commande d’une intervention en mentionnant les coordonnĂ©es du prestataire intervenant,
 La confirmation de la date d’intervention (cette Ă©tape Ă©tant souvent Ă  la charge de vos prestataires sous contrat),
 L’interrogation de son niveau de satisfaction une fois l’intervention rĂ©alisĂ©e.

L’évaluation du niveau de service dĂ©livrĂ©

RĂ©interroger la façon dont sont traitĂ©es les sollicitations, c’est aussi mettre en place un certain nombre d’indicateurs pour mesurer la qualitĂ© du service rĂ©alisĂ©. Evidemment une dĂ©finition prĂ©cise du mode de calcul est nĂ©cessaire pour ne pas se tromper d’objectif : par exemple un dĂ©lai moyen de traitement doit ĂȘtre calculĂ© entre la date d’ouverture de l’affaire et la date d’intervention (et non pas la date de clĂŽture de l’affaire qui, bien souvent, est la date de validation de la facture) ; encore faut-il que la date d’intervention soit connue et saisie dans l’affaire.

Nous Ă©voquions le dĂ©lai global de traitement comme la principale cause d’insatisfaction notĂ©e par les locataires. PlutĂŽt que de calculer un dĂ©lai moyen de traitement qui risque de masquer d’importants Ă©carts types, mettre en place un indicateur qui calcule le taux de demandes traitĂ©es dans le dĂ©lai prĂ©vu par l’engagement est alors pertinent. Tout comme avoir, au fil de l’eau, le niveau de satisfaction post-intervention (par l’envoi d’un questionnaire web par exemple).

L’objectif de ces indicateurs est double : mesurer de façon factuelle, Ă  un instant T, le respect des engagements qualitĂ© pris en faveur de ses locataires, et suivre d’éventuels dĂ©rapages dans les rouages du processus, Ă  condition bien sĂ»r d’ĂȘtre en capacitĂ© de produire ces indicateurs Ă  une frĂ©quence a minima mensuelle.

 Les atouts de notre dĂ©marche d’audit de votre processus 

 Notre expertise des bailleurs sociaux et de leurs activités

Notre cabinet travaille depuis maintenant 10 ans quasi-exclusivement avec des bailleurs sociaux qu’il accompagne sur l’ensemble de leurs activitĂ©s. Nos consultants connaissent non seulement vos mĂ©tiers, mais leurs compĂ©tences ont Ă©galement Ă©tĂ© validĂ©es par des formations certifiantes (Green-Belt en Excellence OpĂ©rationnelle ; auditeur qualitĂ© externe).

L’utilisation de mĂ©thodes et outils de l’Excellence OpĂ©rationnelle

Ils peuvent ainsi facilement adapter les outils de l’Excellence OpĂ©rationnelle aux situations particuliĂšres qu’ils rencontrent sur le terrain auprĂšs de vos Ă©quipes de proximitĂ©, afin de challenger vos procĂ©dures, d’identifier les problĂšmes et les irritants pour les salariĂ©s dans la chaine de traitement, prĂ©coniser collectivement des solutions, puis Ă©laborer des Plans d’Actions d’AmĂ©lioration.

 Notre positionnement de tiers, auditeur externe

Nos consultants adoptent un positionnement d’auditeur extĂ©rieur qui naturellement prend un peu de hauteur et questionne parfois des Ă©vidences qui sont pourtant des irritants pour vos collaborateurs.

 Nos références :

Nos experts se tiennent à votre disposition pour échanger avec vous sur ce qui vous questionne dans la gestion des sollicitations de vos locataires. Contactez-nous !