Depuis quelques années, l’Etat se désengage, tant dans les missions que dans les financements qu’il assume. Certaines collectivités peuvent également suivre cette tendance (notamment en matière d’assistance sociale, de police municipale, …).
Pour autant, la demande et le besoin d’accompagnement social sont là : la paupérisation de la population est fortement marquée depuis la crise financière de 2008. Qui plus est, une certaine judiciarisation (règlementation amiante et ses déclinaisons pénales, troubles de voisinage, …) et des exigences croissantes (droit au logement opposable, ambitions fortes en matière de construction de nouveaux logements, …) tendent à apparaître, poussés par les politiques à travers les dernières lois relatives au logement social.
Pris entre deux feux, les bailleurs sont incités à trouver des solutions et à développer des activités face à des problèmes qui ne relèvent pas forcément de leurs missions …
Au fait, quel est vraiment votre métier de bailleur social ?
Parmi vos éléments de défis :
Pour vous, le risque est d’intervenir au-delà de votre cœur de métier : nous nous posons de plus en plus la question de savoir si les bailleurs n’interviennent pas, par défaut des autres acteurs, sur des missions pour lesquelles vous n’êtes pas légitimes, que vous ne pouvez pas financer de manière pérenne, ou qui ne sont pas du service clients (mais plutôt du palliatif). A titre d’exemple, on peut citer :
Recourir aux services d’une société de gardiennage ou de sécurité pour limiter les difficultés observées sur les résidences,
Le contraire est également vrai : il peut être tentant de déléguer ou d’externaliser des tâches cœur de métier qui sont compliquées à gérer : le nettoyage, la gestion en syndic issue de la vente HLM, la maîtrise d’ouvrage ascenseurs …
Un de vos enjeux actuels nous semble être : comment trouver le juste équilibre parmi toutes ces missions potentielles, en distinguant celles qui relèvent de votre cœur de métier des autres ? Jusqu’où faut-il aller ou ne pas aller dans le service aux locataires ? Comment valoriser et financer ces différentes activités ? Les réponses à ces enjeux seront bien sûr différents selon votre territoire, la composition de votre actionnariat, votre culture d’organismes, vos compétences internes, …
Les questions à se poser pour déterminer le périmètre à adopter comme ‘cœur de métier’ :
Au final, cette réflexion doit aboutir à un arbitrage clair et réaffirmé pour les années qui viennent quant aux métiers de votre organisme, et à la communication quant au positionnement adopté.
N’hésitez pas à nous contacter pour évoquer la problématique de votre coeur de métier. Nous aurons grand plaisir à échanger. Vous trouverez également d’avantage d’information sur https://aatiko.fr/expertises/
Parmi nos références très récentes en matière de stratégie métier et de ciblage des missions :
Quelques éléments d’actualité sur notre mois de novembre :